Géomarketing
les modèles gravitaires et d'interaction spatiale, les modèles de localisation-allocation.
Tandis que les modèles gravitaires dérivent de modèles physiques en postulant une interaction réciproque entre points de vente et clients, les modèles de localisation-allocation cherchent à optimiser la localisation et peut-être le nombre de points de vente en minimisant les coûts de déplacement des clients.
La problématique de localisation multiple contraint le décideur à trouver la réponse à plusieurs questions :
sur quels marchés faut-il s'implanter et quels sont les potentiels locaux ? combien de points de vente faut-il créer ? comment évaluer les localisations envisageables ? comment identifier un réseau parfait : quelle combinaison de points de vente pour se rapprocher au mieux de la demande locale ? quelles seront la taille et les caractéristiques des magasins et des sites retenus ?
Pour favoriser la recherche d'implantation, différents modèles baptisés modèles de localisation-allocation ont été mis au point. La question principale soulevée par ces modèles est de savoir comment approvisionner ou servir au mieux une aire géographique vaste à partir d'un nombre limité de points de vente.
Le modèle localisation-allocation
Les modèles de localisation-allocation regroupent en général cinq composants de base dont :
la fonction objectif : c'est une fonction qui intègre la notion de distance séparant les consommateurs aux emplacements potentiels des points d'offre ainsi peut-être qu'une mesure de leur attractivité. Elle quantifie par conséquent l'accessibilité globale des points d'offre vis-à-vis des clients ou bien toujours une mesure de la viabilité économique des emplacements. les points de demande : ils représentent le niveau de la demande concernant un ensemble de marchandises ou de services concernant un certain zonage géographique pouvant être une région, une ville ou