Hassan fathy
Alexandrie. Il sera diplômé de l’école polytechnique de l’Université du Caire.
Ouvert à l’Occident et sa culture, alors que tout le prédestinait à adhérer au
mouvement moderne, Hassan Fathy va s’évertuer à valoriser un savoir faire
qui aujourd’hui apparaît , à nos yeux occidentaux, magique. Le vent, le sable, l
e soleil. trois amis et trois ennemis pour l’architecture. Tour à tour ils seront
apprivoisés, maîtrisés puis trenscandés, transformant ainsi les contraintes en
potentialités inexplorées. Chaque solution retenue est une réponse précise à
un problème donné. Voûtes nubiennes et coupoles construites sans coffrage,
Maîtrise de l’ensoleillement et du vent, maîtrise de la ventilation par des
moyens simples accessibles à une économie ne disposant pas des moyens
occidentaux. La beauté des espaces et des volumes distille une chaleur
humaine, qui elle est bien souvent absente du mouvement moderne.
Hassan Fathy sera distingué par le prix Aga Khan d’architecture en 1980, par
la médaille d’or de l’UIA en 1985, ainsi que par le prix Louis Sullivan
d’architecture en 1987, et le pris de la fondation internationale Balzan en 1981
Il donnera de nombreux cours et conférences, et se retirera à la fin de sa vie
en Italie. Hassan Fathy décédera le 30 novembre 1989 au Caire.
L’exposition consacrée à Hassan Fathy par l’Institut du Monde arabe à Paris
propose d’aller à la rencontre de l’humanisme des ces architectures du désert et