HdA Musique
La musique
Domaines Arts du son, arts du quotidien.
Thèmes Arts, création, culture/ Arts, techniques,
expressions.
Contexte historique
Au XVIIIème siècle, les premiers orchestres régimentaires font leur apparition. On commence à parler de musique militaire. Par leur facture et les sons qu’ils produisent, les instruments qui garnissent les régiments se regroupent en deux parties : ceux utilisés pour codifier le combat et le mode de vie militaire (tambours, fifres et trompettes) et ceux dévoués à l’harmonie (clarinettes, hautbois, cors et bassons). La musique militaire connaît un essor considérable au début du
XXème siècle avec d’une part un progrès dans le sentiment d’appartenance à une nation au sein des sociétés occidentales et d’autre part, par des évolutions en matière de facture des instruments. Les inventions des pistons, des clés et du clairon constituent une avancée remarquable pour les instruments de la famille des cuivres. Ceux de la lignée des « Sax » sont introduits massivement dans les orchestres. Tout ceci offre davantage de possibilités dans le jeu et influe donc sur les répertoires.
Peu avant le début du conflit, les 163 régiments d’infanterie de l’armée française sont dotés chacun d’une section musicale.
Ces sections musicales participent aux fêtes civiles et militaires, aux défilés officiels et à des concerts en plein air.
La musique régimentaire se présente également comme une vitrine de l’armée. Elle véhicule des valeurs patriotiques à travers des morceaux connus de tous.
Avec la guerre, l’association de la musique au fonctionnement de l’armée s’intensifie. Traditionnellement, elle sert à signaler les attaques de l’ennemi, à transmettre des ordres par l’utilisation du clairon, à disposer les troupes sur les champs de batailles et à insuffler de l’énergie pour aller au combat avec la présence du tambour et du fifre. Avec cette guerre moderne, les musiciens sont amenés à assumer d’autres fonctions : Laurent Pensa exerce ainsi à