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9661 mots 39 pages
Anne-Françoise Garçon Université Rennes 2

Du travail comme non-valeur philosophique ? Les années 1740-1780 entre éthique corporative et pensée sociale
Texte présenté au Séminaire « Anthropologie de la valeur » (R. Laufer, A. Hatchuel dir.), Collège International de Philosophie, février 2004. A paraître.
"Pour délimiter un champ de connaissances, il ne suffit pas de disposer de principes régulateurs. Encore y faut-il quelque chose qui leur soit irréductible. Il n'y a pas de travail théorique sans cette tension entre un projet ordonnateur et la prise en compte de son point d'achoppement. La cohérence interne du discours exige que ce point d'achoppement soit inscrit dans la construction même." Hélène Vérin, 1 L’inscription sociale du marché, 1995 .

Aujourd’hui : une approche modelée par les « idoles du théâtre » ? De multiples écrits, des propos nombreux se sont tenus ces dernières années sur l'état du travail et de sa valeur. Qu'il y ait sous-utilisation, anéantissement du travail, de la valeur représentée par le travail, n'est pas nouveau : Boisguilbert, déjà, s'attachait à dénoncer le risque que cette situation faisait courir à la société, ce qu'il appelait le "déconcertement"2. Mais, le thème de la « fin du travail » fait florès actuellement, et constitue, avec la religion, le communautarisme, la globalisation, l’un des grands débats qui traversent nos sociétés occidentales. Les éditeurs se saisissent goulûment des ouvrages écrits sur ce thème, entendons de ceux qui sont supposés injecter du fondamental dans l'analyse de la question sociale, dans la compréhension de l’évolution des structures sociales tout en autorisant le chiffre d’affaires, les grands tirages. La fin du travail de Jeremy Rifkin, ou encore Le travail, une valeur en voie de disparition de Dominique Méda, entrent dans cette catégorie, bien plus, par exemple et en opposition, que l’excellent Travail et philosophie, convocations mutuelles, écrit par Yves Schwartz, ou encore L'inscription

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