Hindouisme
Dans la plupart des religions, la femme est une tentatrice, de surcroît impure en certaines circonstances : règles, veuvage…
Les textes religieux s’adressent toujours aux hommes. Ils sont écrits par eux et pour eux. Il n’y a toujours pas de femmes autorisées à devenir brahmanes. Heureusement, celles qui décident d'une ascèse personnelle peuvent en ashram - il y en a à peu près cinq à la Réunion - devenir Brahmacharini ou Swamini.
LA CONTRACEPTION, le MARIAGE et la MATERNITÉ
Si le célibat est déconseillé, la virginité est prônée pour les jeunes filles avant le mariage… Comme dans la Bible, l'adage : « Croissez et Multipliez… » est le but principal de l’union physique dans le mariage. La stérilité est d’ailleurs souvent vécue comme une malédiction, la sanction d’une faute commise, la rupture d’un interdit ou la conséquence d’un mauvais sort. Ainsi va-t-on prier la déesse Pétiaye pour s'en prévenir et protéger les enfants issus de la relation.
Dans le mariage, l’époux ne doit pas frustrer sa femme de sa nourriture, de son habillement ni de son droit conjugal. Toute relation hors mariage est interdite. En cas de remariage, il ne pourra y avoir à nouveau passage au temple, sauf accord exceptionnel du prêtre.
Si le célibat est mal vu en Inde, le mariage et la procréation sont la règle et se font au sein de chaque caste, la nouvelle mariée rejoignant la famille de son mari. Les parents de la fille se doivent d’apporter une dot aux parents du garçon, ce qui bien souvent ruine la famille car cette dot est acquise au prix d’emprunts usuriers.
La consultation de l’astrologue est fréquente pour la date de mariage et de conception afin que les astres leur soient propices. En matière de contraception, les méthodes naturelles sont là aussi préférées. La naissance d’au moins un garçon est fondamentale. Si l’IVG est refusée comme une atteinte à la vie, on constate une recrudescence d’avortements en Inde depuis qu’il est possible de déterminer le sexe du fœtus