Histoire de suisse
18) Est-ce que ce système du mercenariat suisse officiel (étatique) rapporte beaucoup aux cantons ? Donner un exemple.
R : Oui, énormément. Par exemple en Valais, le montant des pensions étrangères est tel qu’il n’est pas nécessaires de lever des impôts (en termes de 2012, cela équivaut peut-être à 3 milliards de CHF par an).
17) Combien de temps dure la grande l’épopée du mercenariat suisse ?
R : Environ 250 ans, de 1500 à 1750 environ.
16) Les capitulations sont « des traités signés avec les employeurs et garantis par les pouvoirs public, moyennant rémunération ». Qui sont les employeurs ? Qui sont les pouvoirs publics ? De quelle rémunération s’agit-il ?
R : Les employeurs sont les recruteurs agréés, les entrepreneurs de guerre, par exemple, le roi de France Charles VIII, la France, les princes.
Les pouvoirs publics sont la Diète suisse, les gouvernements des cantons, les cantons.
La rémunération c’est l’argent (et même l’or) versé par l’employeur (par exemple le roi de France) aux cantons (par exemple au canton de Fribourg) pour avoir le droit de venir recruter des soldats à Fribourg.
15) Que sont les capitulations ?
R : « Des traités signés avec les employeurs et garantis par les pouvoirs public, moyennant rémunération ».
14) Est-ce que les mercenaires suisses sont comme des légionnaires ou des guérilleros du XXe siècle ?
R : Non, ce sont des mercenaires suisses « officiels ». Les gouvernements des cantons et la Diète sont seuls à pouvoir autoriser les enrôlements de soldats. Parmi les confédérés, il y a une sorte d’« étatisation de la profession de mercenaire » (p. 23).
13) Que dit-on des mercenaires suisses quand on veut en dire du mal ? Citer et expliquer le propos de Jakob Wimpfeling en 1505 (manuel, p. 22).
R : Les mercenaires suisses sont des « sauvages des forêts,