Histoire de l'art au québec
Depuis la naissance de la Nouvelle-France, le paysage québécois n’a cessé d’être interprété par de nombreux artistes qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs. Les occidentaux ont été impressionnés par la nature sauvage qui dominait sur ces terres tout comme nous le sommes encore aujourd’hui. Le Hollandais Cornelius Krieghoff (1815-1872) est surtout connu pour ces représentations du paysage canadien automnal et hivernal. Il représente, en quelque sorte, la vision d’un étranger sur les terres encore sauvages d’Amérique. Marc-Aurèle Fortin (1888-1970), Québécois de naissance, est un peintre qui travaillait surtout le paysage rural en montrant la dominance de la nature sur l’intervention de l’Homme. Il prônait des valeurs de conservations et ne croyait pas aux bienfaits de l’industrialisation imminente. Cette exposition aborde la notion d’identité des Québécois par leur représentation du paysage qui les entoure à travers différentes époques. Elle tente de démontrer que, si les artistes québécois ont été autant obsédé par le fait de montrer la nature comme une entité plus puissante que l’Homme, c’est parce qu’ils s’identifiaient à elle et qu’ils ne voulaient pas la perdre. L’exposition se divise en deux salles; celle de gauche présente deux œuvres de Krieghoff qui sont représentatives de son travail et qui montrent bien la nature sauvage comme quelque chose de plus grand et plus fort que l’Homme, soit Le blizzard(1857), et Indiens à l’affut d’un chevreuil(1867). L’autre salle, contient les œuvres Sous les ormes (1925) et Sainte-Famille, Île d’Orléans (1941) de Marc-Aurèle Fortin qui expriment son amour pour la campagne et son désaccord pour l’urbanisation de son époque.
2.0 Cornelius Krieghoff
Né en 1815 à Amsterdam, Cornelius David Krieghoff passe une partie de sa jeunesse à voyager pour, par la suite, rester en territoires canadiens français où il y peindra ses œuvres les plus célèbres. Il gagne sa vie surtout grâce aux portraits sur commandes