Histoire des arts
Posté le 17 décembre 2011
La première fois que j’avais lu cette nouvelle d’Anna Gavalda, j’étais en seconde. Depuis, je pense l’avoir relu au moins une fois par an et m’en être rappelé autant de fois que je suis allé au Mc Donald’s. Je connais la fin, le plaisir n’est pas le même que la première fois mais je ne me vois pas dire que ma lecture est gâchée maintenant. Il fait parti de ces textes qui me touchent, que je trouve particulièrement bien écrit et qui me rappellent que nous sommes tous sensibles, humains. J’espère un jour pouvoir vivre moi aussi ce qui est décrit dans ces lignes.
« Une nouvelle à chute est une nouvelle dont la fin est surprenante pour le lecteur. » Cette nouvelle à chute d’Anna Gavalda décrit une histoire à la fois charmante et surprenante dans laquelle deux personnes vont au Mac Donald’s. Un homme qui est en même temps le personnage principal raconte de son point de vue (focalisation interne) un déjeuner (involontaire) pris avec sa fille d’à peu près sept ans. Dans toute l’histoire, les personnages ne sont pas présentés dans les détails/avec précision, sauf, à la fin, la fille.
Le déroulement est aussi banal qu’inattendu : l’homme ne veut pas aller chez Mac Donald’s mais sa fille s’y obstine. Contrairement aux attentes du titre, ils n’achètent pas de Happy Meal mais d’autres choses, la fille mange et puis l’homme achète une glace se croyant un chevalier dans le sens d’être un héros qui a osé acheter une glace tout seul. Toute l’action est accompagnée d’un monologue de l’homme dont le contenu fait penser à une relation amoureuse homme – femme. Et à la fin, le grand mystère est résolu par une chute plus ou moins inattendue avec une phrase d’un niveau linguistique tout à fait opposé aux passages du texte précédent.
A la recherche de surprenante, je vais me concentrer sur l’attente du lecteur, un aspect important des nouvelles à chute, en répondant aux questions suivantes : quelle image est suggérée à la