Histoire des idees politiques
Première partie
La pensée moderne (au sens scientifique et politique, sociale) se met en place du XVI au XVIII. Il va avec des interrogations (sur ce qui constituait un élément fondamental de ce qui était légitime de penser en Europe de l’Ouest) sur Dieu et la religion (chrétienne et catholique et surtout protestante).
2 éléments par rapport aux caractéristiques du type de connaissance qui est constitutive de la pensée savante (ex : celle qui s’enseigne dans les universités, des gens qui lisent le Latin…). « Caractéristiques de la pensée médiévale » :
• Distinction entre connaissance/pratique (surtout dans les pays de tradition catholique). Conséquences encore aujourd’hui sur la façon de transmettre et constituer les savoirs. Distinction entre ce qu’on appelle les arts mécaniques, c'est-à-dire le travail manuel, de l’artisan et arts libéraux, ceux que maitrisent les hommes libres (art = pratique, pas artistique). Les premières (arts mécaniques) sont des connaissances subalternes, méprisées par les savants et philosophes[1]. Différence de dignité dans les pratiques. Ex : sculpteurs sont dans la corporation des massons ; les chirurgiens chez les barbiers… Ce n’est qu’avec DIDEROT et l’encyclopédie que la consécration des arts mécaniques dans les arts légitimes sera faite.
• Pas tout le monde a accès à la connaissance (l’accès reste un enjeu actuel). La définition du vrai savoir, dans la période médiévale, c’est qu’il est caché. Pas accessible à tout le monde. Il y a 2 variantes : les connaissances essentielles sont réservées à un petit nombre et une variable plus dure : les connaissances essentielles doivent être réservées à un petit nombre. Réserver la connaissance à un petit nombre est en accord avec l’idée de distinguer arts mécaniques et libéraux ; avec le fonctionnement de l’église (clergé est intermédiaire entre le savoir révélé et la foule). Cette idée est aussi le fondement de ce qu’on appelle au