Histoire des relations de travail
Introduction Travail : origine latine tripalium (machine à torturer avec 3 pieux) donc assimilé à la souffrance.
Au XVIIe siècle, Boileau considère que « les artisans sont proprement mécaniques et réputés viles personnes ».
Au XVIIIe siècle par la révolution intellectuelle des Lumières, on entend le travail d’un point de vue positif.
Au XIXe siècle le travail devient un devoir social obligatoire pour tous ainsi Fourier considère que «chacun a le devoir de travailler le même nombre d’heure par jour selon son travail… ». Le non travail est stigmatisé dans la société. A cette époque existait une grande mobilité du travail (un jour ouvrier, un jour salarié…)
Histoire des relations du travail
« Sans contrat de travail, pas de droit du travail » donc les fonctionnaires ne sont pas concernés par les relations du travail vue qu’ils n’ont pas un contrat de travail mais un traitement.
Il s’agit ici d’étudier le travail salarié : celui qui se caractérise par un échange entre un salaire et la mise à disposition par un individu de sa force de travail quelque soit le lieu d’exercice du travail.
Dans le travail salarié existe de l’obéissance, de la subordination contrairement au travail indépendant où la personne est libre.
Au fil des décennies, de plus en de plus professions qui étaient typiquement indépendantes vont réclamer le « statut » de salarié (journaliste, avocat, médecin, professions libérales).
-Acteurs du droit du travail : individus, groupes organisés (syndicats, associations…) -histoire du droit du travail : relations entre employeurs/employés. Relations individuelles (salaire, durée et condition du travail : la situation diffère d’un salarié à un autre) ou collectives (droit syndical, droit de la négociation collective, droit de la représentation du personnel comme les comités d’entreprises et les délégués du personnel).
Chapitre I – la libération du travail : Ancien Régime - 1841 |