Histoire du xxème siècle tome 2 chap 1
I – Continuités et ruptures de l’après-guerre
L’écart entre les pays industriels et les pays neufs En 1945, le système éco et financier mondial apparait profondément désorganisé. Les destructions n’ont pas profondément entamé les forces productives. Globalement le potentiel de 1945 excède celui de 1939 en dépit des bombardements et de la pauvreté des populations. La prédominance des pays industrialisé se maintient, l’avance acquise par les pays développés depuis la 1ère Révolution industrielle reste entière et la reconstruction ne part pas de rien : 1945 n’est pas une « année zéro ». Les pays moins développés n’ont que partiellement comblés leur retard. La guerre a procuré aux éco neuves des opportunités de croissance. Le reclassement des pôles dominants Les données géopolitiques de la guerre ont joué au détriment des vieilles européennes et au profit des Etats-Unis dont la prospérité éclate en 1945. Détruite et ruinée, l’Europe en est réduite à solliciter une aide extérieure ne pouvant venir que des E-U. Le vieux continent subit un recul considérable de son influence internationale, affaiblit durablement par la poussée du mouvement de décolonisation. Le Japon voit son industrie anéantie au lendemain de sa défaite par la tutelle américaine. L’URSS n’est pas en mesure de tenir avant longtemps son rôle éco en rapport avec sa nouvelle puissance politique et militaire. Son retard technologique reste considérable. Les E-U au contraire détiennent toutes les cartes maîtresses de l’éco mondiale. Seuls, ils sont en mesure de prendre l’initiative de la réorganisation du système éco et financier. Le désordre inflationniste Mécanisme inflationniste armé par la guerre (déséquilibre offre/demande, augmentation de la masse monétaire par le recours à la « planche à billet »). Déficits extérieurs → Endettement + dépréciation de la monnaie = inflation Les hausses de salaires pour