Bossuet : « C’était le dessein d’avancer dans cette étude de sagesse qui la tenait si attachée à la lecture de l’histoire, qu’on appelle avec raison la sage conseillère des Princes. […] Là notre admirable princesse étudiait les devoirs de ceux dont la vie compose l’histoire : elle y perdait insensiblement le goût des romans et de leurs fades héros ; et soigneuse de se former sur le vrai, elle méprisait ces froides et dangereuses fictions. » L’Histoire est étude de sagesse où le roman est une dangereuse fiction. Histoire est lieu de sagesse alors que roman est leiu de frivolité. Le roman est immoral et donc dangereux. L’Histoire prédomine sur le roman, et elle fait oublier le goût des romans. L’histoire enseigne la moralité alors que le roman est un lieu d’imagination. L’imagination prend le dessus sur le vrai. La fausseté, le mensonge est le problème du roman. Il faut lire l’histoire plutôt que lire des romans, parce que lire l’histoire a une vocation morale. Les romans détériorent le bon sens, annihilent la capacité de jugement par ces fictions qu’ils entretiennent. Bossuet fait du roman l’antithèse de l’histoire : sagesse, devoirs, vie des grands hommes, vérité/ immoralité (danger), fictions, fades héros, goût. L’Histoire fait perdre le goût des romans. Ce qui est mis en question c’est ce goût des romans, cette implication des lecteurs, cette forme d’aliénation. L’Histoire est une discipline intellectuelle alors que le roman est une occupation frivole. Mme Bovary « Que lisait-elle ? » Il y a une incompatibilité entre Histoire et roman. L’Histoire pousse le lecteur à renier le roman. La Lecture de l’Histoire rend impossible la lecture des romans parce qu’eux deux sont opposés. L’étude de l’histoire fait perdre le goût des romans. La fiction ne peut créer que des héros fades, irréels qui ne sont pas des exemples à suivre. L’illusion romanesque s’oppose à la vérité historique. Le roman est le lieu où se débride l’imagination des lecteurs,