Etude d’un ensemble documentaire, Le modèle soviétique, mythes et réalités.1) Le document 1 est un éditorial du journal la Pravda (qui signifie la vérité), à l’occasion du onzième anniversaire de la Constitution (5 décembre 1974). Sachant que ce journal est le seul autorisé à l’époque, on s’attend donc à une éloge du système et de la constitution stalinienne.D’après ce texte, on remarque que la supériorité du système communiste repose sur plusieurs grands fondements. Ce système permettrait en outre de garantir la liberté démocratique aux citoyens, ce qui représente alors un fait inédit pour l’époque, puisque c’est la première constitution a prétendre a la vraie démocratie, ce système est le vecteur d’un modèle qui assure par le biais de son parti politique le droit au bonheur de son peuple, et l’accomplissement de celui-ci, par exemple en garantissant un accès a certaines libertés telles que le droit au repos, à l’instruction, une retraite jeune (soixante ans). D’après cet éditorial, le bonheur et la liberté de la société vient du fait que le pouvoir appartient aux travailleurs, aux prolétaires représentés par les députés des soviets (« le pouvoir en URSS appartient aux travailleurs des villes et des campagnes en la personne de leurs députés aux soviets » ), l’URSS repose donc sur un système où le prolétariat est au pouvoir et où les libertés sont assurées par des travailleurs, pour les travailleurs. L’accent est aussi mis sur le fait que c’est une société nouvelle qui permettrait d’accéder au bonheur (« un épanouissement nouveau à notre patrie »). Du point de vue politique, la supériorité de l’URSS vient du fait que ce soit un système dans lequel le pouvoir appartient aux travailleurs qui sont représentés par les députés, également par le fait que le bonheur soit matériellement garanti par l’état, et que le travail fourni par le peuple garantisse son propre bien-être, en apparence, l’URSS est donc une démocratie reposant sur le communisme, dans laquelle