Historique uranium
Le chimiste allemand Martin Klaproth découvre l’uranium en 1789 en analysant des échantillons de minerai extrait des mines d’or de Joachimsal dans l’actuelle Tchéquie. Ce métal sera baptisé uranium en référence à la planète Uranus découverte quelques années plus tôt.
Un siècle plus tard, Pierre et Marie Curie, et Henri Becquerel découvrent ce qu’ils décident d’appeler « la radioactivité », point de départ de nombreuses découvertes et applications successives.
En effet après les premiers travaux des Curie, de nombreux scientifiques dans le monde commencent à s’intéresser à l’uranium, essayant de percer le secret de ses atomes. En 1939, la première fission nucléaire confirmée est réalisée par Otto Hahn en Allemagne, mais, à la veille de la guerre, le secret militaire entoure rapidement les travaux des atomistes.
Le premier réacteur nucléaire (connu sous le nom de « pile atomique ») est alors construit dans le plus grand secret à l’Université de Chicago.
La pile produit cette première réaction nucléaire contrôlée en 1942. Craignant que l’Allemagne ne soit la première à mettre au point une arme atomique, les États-Unis réunissent une équipe d’éminents chercheurs de plusieurs pays qui s’intéressent à l’énergie atomique. Leurs travaux, connus sous le nom de « Projet Manhattan », sont à l’origine d’une bombe nucléaire sur le site d’essai de Trinity, au Nouveau-Mexique, en juillet 1945. Le monde prend conscience de l’énorme pouvoir de destruction des armes nucléaires un mois plus tard, avec l’anéantissement des villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki.
À la fin de la guerre, l’attention se porte rapidement sur la mise au point d’utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire. L’objectif est atteint en 1951 lorsqu’un réacteur nucléaire expérimental d’un centre de recherche américain à Idaho Falls permet d’allumer quatre ampoules ordinaires. En 1957, la première centrale nucléaire américaine complète entre en activité à