Horace, jouée pour la première fois en 1640 devient alors la première pièce à la fois tragique et historique qui fut écrite et jouée par Pierre Corneille. Le légendaire combat entre les Horaces et les Curiaces a donc été l’inspiration de cette pièce. Trois frères Horaces et trois frères Curiaces se bâtèrent à mort pour faire gagner Rome et Albe, leurs villes respectives qui montre donc la légende rapportée par Tite Live. La scène 6 de l’acte ll, cette scène nous montre l’adieu de Sabine en vers son frère Curiace et son mari Horace. Cette scène montre le destin de l’un des deux qui mourra au combat, nous analyseront donc par quelles procédés Sabine va les encourager pour pouvoir plus facilement les décourager par la suite.
Pour pouvoir les encourager, Sabine va donc essayer de les mettre en confiance en utilisant des comparaisons pour les complimenter. Elle leur montre que leurs sangs et leurs cœurs n’ont « rien de lâche, trop bon, grands et fermes ». Par la suite, son frère puis son époux sont tout deux décris comme digne par Sabine. Grâce à ces comparaisons, nous pouvons voir que Sabine fait passer son frère et son époux comme de valeureux soldats, tout ça à l’aide d’adjectifs à connotations humaines. Nous pouvons donc voir une sorte de valorisation que Sabine arrive à leurs faires ressortir. Les combattants ont une confiance en Sabine. Elle tente de se valorisé vis-à-vis de Camille qui elle avait tenté d’attendrir Curiace dans la scène précédente. Horace et Curiace pensent que Sabine n’est pas venue pour les décourager car elle utilise des mots comme « non, que, embrasser et dire adieu ». Par la suite, au vers 617, elle emploi le mot « malheur » pour pouvoir mieux décrire leur lâcheté. Par la suite, elle tente même de retourner la situation en montrant aux deux hommes qu’elle ne croit pas en eux. Elle utilise le mot « désavouer » pour leur montrer qu’elle est plus forte qu’eux.
Dans la première partie de l’extrait, Sabine tente donc d’essayer de les