« Unis dans la diversité », telle est la devise de l’Union européenne. Les Etats membres de l’Union se caractérisent par des identités nationales très différentes les unes par rapport aux autres. Cette notion d’identité, au-delà des frontières des pays, est une question récurrente de la construction européenne.
Mais qu’entends-t-on par identité ? Nous pourrions la définir par « ce qui est un », c'est-à-dire ce qui rassemble une population. Dans le cadre de l’Europe, cela revient à parler d’une part de l’identité culturelle des populations des Etats membres, et d’autre part les valeurs communes à ces mêmes nations.
Aussi, nous pouvons nous interroger sur l’impact des fondements de l’identité européenne dans une construction solide de l’Union Européenne.
A n’en pas douter, le partage d’une identité commune est un préalable nécessaire à un regroupement durable des Etats membres au sein d’une Union Européenne solide.
Certes, les identités culturelles de chaque Nation ont tendance à séparer les pays membres. Cependant des valeurs communes participent à réunir les Etats au sein d’un groupe de portée supranationale.

Chaque zone géographique, chaque pays, chaque région est le creuset d’une identité culturelle propre, façonnée par des siècles d’Histoire. Cette unité repose notamment sur la langue employée, sur le passé commun et sur la religion dominante, autant de domaines qui tendent à séparer les Etats membres de l’Union Européenne, ou tout du moins à complexifier le regroupement.
Une difficulté croissante de l’Union européenne repose sur la communication entre les peuples. En effet, à chaque pays sa langue. Au fil de l’élargissement, l’Union Européenne est confrontée à une augmentation du nombre de langue à manier pour que les pays se comprennent, tant du point de vue institutionnel que de celui des habitants. Du point de vue national, chaque population est attachée à sa langue initiale et ne saurait s’astreindre à la perdre au profit d’une plus seule et