"Il m'arrive souvent de rencontre colette"
Le pronom personnel employé ici inscrit le texte dans l’autobiographie, et l’emploie du présent indique qu’il y a récit. La rencontre semble hors du temps avec l’adverbe « souvent » qui englobe le présent, le passé et le futur .Le lieu et le temps ne sont pas définis. Colette emploie à la 2 -ème ligne une longue phrase non verbale qui indique le refus de se positionner sur un instant précis. L’effet obtenu est de donner un aspect lyrique avec le champ lexical de la nuit, de la mélancolie, et avec l’énumération « heures troubles du crépuscule, accablante tristesse, midi blanc et pesant, ces nuits sans lune ». Ce choix de la nuit est ressenti comme un instant interminable et éprouvant avec les …afficher plus de contenu…
« elle enfonce » « en face d’elle ». Ce sont maintenant 2 personnes différentes.Ce dernier paragraphe met en évidence le reflet du miroir: « imitation » « en face » « pareil » « mirer » .Répétition : « elle enfonce son coude droit/ j’enfonce mon coude gauche » pour exprimer le reflet. Seulement, ici, Colette prend conscience que ce reflet n’est plus symétrique.Toutefois cette séparation avec son personnage de fiction se fait lentement car Colette doute encore, à du mal à s’en détacher« je crois encore».Cette manière d’éprouver les choses semble habituelle comme l’indique la locution d’habitude « encore une fois ».Ce dernier paragraphe est en opposition avec le début du texte . Colette levait les yeux pour entrevoir une lueur, tandis que maintenant elle s’abandonne à « la nuit qui descend ».Son double disparait petit à petit, il s’efface. « un cristal épais et trouble » « une fumée monte entre nous ». Les points