Impact de la crise sur le transport
Considéré comme le plus grand marasme économique depuis seconde guerre mondiale, la crise des « subprimes » est l’un des fléaux des siècles contemporains. La mondialisation qui à la base fut créée pour faciliter les échanges dans le monde après la seconde guerre mondiale, a permis un élargissement des frontières. A l’après guerre, l’idée d’un développement économique afin que les peuples ne soient plus tenter de se faire la guerre est une pensée et un objectif qui domine les esprit des gouvernements, qui ne tardent pas a créer des groupe de travaux communs, qui casse les frontières entre les pays, la création de l’ONU est le symbole de ce fédéralisme.
Face à ce phénomène, les entreprises s’adaptent en internationalisant leurs activités dans le monde à la recherche d’avantages concurrentiels et de partage des risques conjoncturels entre les différents pays. A ce propos Adam Smith (1783-1790) avait dit : "La maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi, la chose qui lui coûtera moins à acheter qu’à faire. »
Dans une forme de mondialisation de plus en plus liée, la naissance d’interconnexion entre les différents marchés s’est amorcée, avec la naissance de la globalisation. Du fait d’une homogénéité des comportements et des systèmes de distribution accru, le monde s’est vu plongé dans une unification des marchés. C’est ainsi, que l’endettement d’une partie des ménages américains, a pu avoir des conséquences sur le marché du transport, qui semble de prime abord, n’avoir aucun rapport avec ses habitants des Etats-Unis d’Amérique.
Le transport, qui est un marché vivement sensible aux fluctuations de l’économie mondiale, n’a évidemment pas été épargné par cette récession. Car, en réalité, une véritable corrélation existe entre la croissance économique général et la croissance du transport de marchandise. Des études ont prouvé que cette relation tendait à croître à mesure que le niveau de prospérité diminuait.