Impression
1. Histoire de l’imprimerie au Maroc :
L’imprimerie au Maroc à l’époque contemporaine fut parfois, dans le passé, un métier dangereux avec des policiers en faction pour empêcher l’imprimé, journal ou autre, de sortir sans être censuré. C’était au temps où l’imprimé était considéré comme subversif. L’imprimerie fut aussi exposée aux saisies de livres envoyés au pilon avec comme conséquence des pertes sèches d’investissements
*L’impression à l’étranger Vs L’impression au Maroc :
En ce qui concerne la presse, citons l’exemple du Journal, imprimé en France sur les rotatives de l’imprimerie Dulac, ancien imprimeur du Courrier International. Le gain en qualité qui en a résulté a eu un effet positif sur les ventes. La maquette, l’iconographie et la photocomposition sont également faites en France par la société ID. Les magazines, comme Femmes du Maroc ou Téléplus après avoir été imprimés au Maroc chez IDEALE, sont maintenant imprimés en Espagne. Cela s’explique par le fait que les imprimeurs ne respectent pas les délais. 1.1. L’impression des livres scolaires : En ce qui concerne l’impression du livre scolaire, une inversion de tendance est à souligner :
Si il y a dix ans c’était presque la totalité de la production de livres scolaires qui était imprimée en Espagne, il apparaît aujourd’hui que 80% des livres du ministère sont imprimés au Maroc, pour l’essentiel chez NAJAH ALJEDIDA. Le cahier des charges des marchés publics, qui date de 1980 et qui a été modifié depuis, précise en effet que toutes les opérations d’impression doivent être faites au Maroc.
Pourtant, une part importante des manuels scolaires sont encore imprimés en Espagne. Il s’agit là encore d’une question de délais, dans la mesure où les imprimeries marocaines auraient, dans l’absolu, la capacité de tout imprimer. Mais les éditeurs ne passant commande souvent qu’à partir du mois de juin, les imprimeries marocaines n’ont pas les capacités