Incendies, de wajdi mouawad
En 2003, paraissait Incendies de Wajdi Mouawad. Considéré dans l’époque contemporaine, Incendies se démarque par sa réalité frappante dans le théâtre migrant de la postmodernité contemporaine. Mettant en scène des personnages déchirés par la douleur et l’incompréhension de leur triste histoire. Ils chercheront à travers les cruelles vérités, les réponses à leurs questions. Alors peut-on affirmer que la quête de Nawal n’est pas seulement de retrouver son fils? D’après toutes les quêtes présentent, je peux dire que Nawal ne veut pas seulement retrouver son fils. Les personnages devront commencer par une quête de leurs origines qui leurs feront découvrir une séries de malheurs et de violences qui se succèdent de par la quête principale de Nawal, qui est de retrouver son fils. Mais pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient.
Tout d’abord, il est affirmatif que Nawal recherche intensément son fils. On peut sentir la douleur et l’incompréhension dès le départ. La quête des origines commence par le testament de Nawal, divulguant à ses enfants l’existence d’un père et d’un frère, les entrainant dans le pays natal de leur mère, à la recherche des réponses sur l’histoire de celle-ci. Cette quête est remarquable lorsque Nawal apprend à ses enfants qu’elle leur a menti sur leur conception et leur naissance et qu’il est maintenant temps de briser le silence par l’exécution de ses dernières volontés : «Jeanne, cette enveloppe n’est pas pour toi, elle est destinée à ton père… Simon, cette enveloppe n’est pas pour toi, elle est destinée à ton frère…lorsque les enveloppes seront remises à leur destinataire, le silence sera brisé.» De plus, le retour dans le passé, l’auteur apporte une plus grande étendue de l’histoire. La guerre qui éclate sans bonnes raisons au Liban et Nawal toujours en quête de son fils qu’on lui a prit, parmi les morts et les vivants: «-Je le trouverai. On me l’a pris! Je ne l’ai pas donné. –Les enfants sont partis,