Incidence de la rumeur sur les performances des entreprises françaises
La rumeur est partout, quelles que soient les sphères de notre vie sociale. Elle est aussi le plus ancien des mass médias. L’étude publiée aujourd’hui par ISR, cabinet spécialisé dans la recherche et le conseil en stratégie de Ressources Humaines, montre que l’impact de la rumeur dans les entreprises en France, comme en Grande-Bretagne, est parmi les plus forts en Europe.
La rumeur : une source d’information pour deux tiers des Français
67% des salariés français déclarent apprendre généralement les problématiques relatives à leur société par la rumeur et ce, avant même que leur direction ne les en informe. La recherche d’ISR, reprenant le point de vue de 7.583 salariés français, et plus de 40.000 en Europe, révèle que les salariés français pensent qu’ils ont plus de chance d’entendre parler des évolutions à venir concernant leur entreprise lors de discussions autour de la machine à café, que d’en être informés directement par leurs patrons. Cette recherche est publiée au moment de l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations, en particulier en Angleterre, donnant aux salariés de nouveaux droits à être informés et consultés sur les évolutions de leur entreprise. Cette analyse arrive également sur fond de débats autour de la transparence dans les sociétés.
Une communication non maîtrisée par les dirigeants donne naissance à la rumeur…
Selon les experts d’ISR ayant effectué cette recherche, les rumeurs se propagent parce que de nombreux dirigeants maîtrisent mal leur communication. En conséquence, les salariés se sentent exclus des prises de décision et sont moins enclins à faire les efforts supplémentaires pour contribuer au succès de leur entreprise. Les managers français, à l’instar de leurs homologues britanniques, sont classés parmi les moins bons communicants d’Europe en ce qui concerne les évolutions importantes de leur entreprise. Au vu des résultats