Incoscience
Il développe cette idée en trois étapes :
Du début à « nigaud », il montre l'impuissance de la croyance vis-à-vis des choses.
Ensuite jusqu'à « elles les aura », il montre la puissance de ma croyance en autrui.
Enfin, il en tire une règle morale : il faut donner a priori toute sa confiance en autrui. Essayons d'éclairer son argumentation. Lorsque l'auteur parle de "vouloir" dans les deux premières lignes, il ne s'agit pas de la volonté qui détermine une action pour atteindre un but, et donc de l'utilisation des êtres du monde comme moyens, mais du vouloir là où il n'y a rien à faire. C'est le cas pour les phénomènes météorologiques donnés en exemple, mais c'est aussi le cas pour le comportement d'autrui en tant qu'il est libre. Tout le texte s'inscrit à l'intérieur du présupposé de la liberté humaine. En aucun cas la suite du texte ne parlera du rapport de domination sur autrui, car autrui n'est justement pas considéré ici comme moyen pour notre action. La meilleure preuve en est dans la suite des comportements