L’identité d’une personne s’appuie sur un vaste ensemble de caractéristiques qui l’individualisent et la différencient. Cependant, elle est influencée par ce qui l’entoure. L’identité est définie à partir de l’appartenance de chaque individu à une famille, une communauté ou une nation. Ces deux identités, soit individuelle et collective, s’entraide. L’identité sociale est donc nécessaire à l’homme. Le concept de l’identité, plus précisément de l’identité collective, est lié à l’appartenance, car il définit chaque individu.

Tout d’abord, l’identité sociale aide les gens d’un groupe à se définir, non seulement en tant qu’individu, mais aussi en tant que population. Les différences entre les gens d’une population sont ce qui les unit. Dans le documentaire 12 hommes rapaillés, réalisé par Louis-Jean Cormier, Gaston Miron est perçu comme étant une inspiration et un défendeur de l’identité Québécoise. Ce poète dit : « Nous ne serons jamais plus des hommes si nos yeux se vident de leur mémoire. » Ceci met en évidence l’importance d’une identité collective solide et le fait que le collectif préexiste l’individu. Selon Miron, nous devrions toujours rester fidèle à notre société afin de bien se sentir dans celle-ci. Si les individus d’une société oublient ou dénigrent ces valeurs, ce sera difficile pour eux de trouver leur identité et leur lien d’appartenance. L'identité individuelle se définit donc à l’aide d’éléments subjectifs qui renvoient aux représentations de soi-même. Un homme trouve son identité par rapport aux autres. Il ne peut avoir une image de lui-même sans s’identifier a un groupe quelconque. Chacun s’adhère à sa société en reprenant les caractéristiques de celle-ci à son compte. Son appartenance à un groupe détermine en quelque sorte son identité et la façon dont il se voit. Il choisit ce qui le caractérise, ce qui l’identifie. Cet individu est aussi influencé par les autres et il influence les autres à son tour. Tout au long de sa vie, il vivra