Induction de la cyclicité chez la chienne
Indications : traitement de l’anœstrus primaire (ex : chienne de 16 mois n’ayant jamais été en chaleur) traitement de l’anœstrus prolongé (ex : plus de 12 mois / trop long par rapport à d’habitude) diminution de l’intervalle entre œstrus lors d’un diagnostic de gestation négatif programmer la période de naissance des chiots : chiots vendables en septembre (et pas en juillet) ou répartition des naissances sur toute l’année pour les plus gros producteurs.
On se sert du cycle de la chienne pour maitriser sa cyclicité.
Le corps jaune est dépendant de la prolactine et de la LH. En fin d’anœstrus, quand il y a une baisse de leurs concentrations, il y a activation au niveau central du système dopaminergique. Il y a augmentation de la production de FSH, provoquant la sortie de l’anœstrus, et la croissance folliculaire.
En parallèle, au niveau du système nerveux central, il y a des modifications se traduisant par l’augmentation des pulses de GnRH, et l’hypophyse devient plus sensible à cette dernière. Cela provoque donc aussi une augmentation de la production de FSH. La FSH permet la synthèse d’œstrogènes par les follicules en croissance, et ces œstrogènes vont agir sur les récepteurs centraux, activant ainsi la libération de LH.
Les follicules répondent à la LH en augmentant leur croissance.
Important : La sortie de l’anœstrus se fait via le système dopaminergique et l’augmentation de la concentration en FSH.
Pour raccourcir l’intervalle entre deux chaleurs, on peut : Raccourcir la phase lutéale
Pour la raccourcir, on peut : Provoquer la lutéolyse : grâce aux PGF2 Utiliser des antagonistes de la prolactine ou de la progestérone
ou Accélérer la sortie de l’anœstrus
Pour sortir de l’anœstrus, on peut utiliser : Des cocktails FSH-LH ou eCG-hCG De la GnRH et des agonistes…
Il existe des raccourcissements spontanés biologiques, « naturels » de l’anœstrus. En effet, lorsqu’on