Aussi loin que l’on puisse remonter, les médias ont incessamment été questionnés sur l’influence qu’ils exercent sur la jeunesse. Que ce soit par l’apparition des comics books au début des années 1930 ou par l’amorce de la commercialisation des bornes d’arcades, des consoles ainsi que des jeux vidéo, de nombreux citoyens s’interrogent au sujet des effets qu’engendre la violence contenue dans ces types de divertissement chez l’être humain. Aujourd’hui, l’industrie du jeu vidéo constitue un sujet vigoureusement débattu dans différents pays, étant donné la violence gratuite dont elle fait fréquemment part.
Tout d’abord, les débuts de ce débat ont lieu en 1976, lors la création, du premier jeu vidéo qui sème la controverse soit « Death Race » de Exidy. L’objectif de ce jeu étant d’exterminer des « gremlins » qui ressemblaient étonnement à des piétons en les aplatissant à l’aide d’une voiture. Suite à cela, la technologie, de son côté, n’a pas perdu de temps et à poursuivie son évolution à une rapidité inimaginable. Cette nette progression technologique a amplement participé à l’augmentation de la commercialisation de l’industrie vidéoludique. De nos jours, la réalité virtuelle se rapproche plus que jamais de la réalité dans laquelle nous vivions, de sorte que la violence virtuelle soit encore plus perceptible.
Ensuite, plusieurs individus et organismes tentent de sensibiliser la population à cette problématique. En effet, l’organisme « l’Entertainment Software Rating Board (ESRB) » a instauré une échelle pour coter les jeux vidéo selon l’âge des consommateurs à qui ces derniers s’adressent, a été mis sur pied afin de mieux informer et diriger les parents. De plus, quelques citoyens tels que l’avocat américain, Jack Thompson qui milite pour une censure dans ce type de divertissement, dénonce l’industrie vidéoludique sur la place publique. D’un autre point de vue, le Dr. Christopher Ferguson, quant à lui, a procédé à plusieurs recherches sur la possibilité d’une