Le genre théâtral comporte différents registres comme par exemple la comédie, ou la tragédie. Le théâtre remonte à fort longtemps, au temps de l’antiquité avec la tragédie grecque qui connaît son apogée au 5ème siècle avant JC. Les auteurs les plus connus sont Sophocle avec Œdipe-Roi, Corneille avec le Cid, Racine avec Phèdre, Molière avec Le Tartuffe ou encore Shakespeare et Roméo et Juliette.
Nous avons une citation de Jean Anouilh, célèbre dramaturge et scénariste français du 20ème siècle, qui nous livre son sentiment sur la tragédie. Pour lui, dans la tragédie tout est déjà prévu, il n’y a pas de suspens. La tragédie se déroule aussi dans un cadre familial, on est « entre soi ». La tragédie est un genre violent où il ne nous reste plus qu’à « gueuler à pleine voix », et passer aux aveux. Enfin, pour lui, c’est un genre où les personnages sont privés de liberté, où l’on est « pris comme un rat ».
Nous démontrerons que la tragédie est un genre violent et familial dans lequel les personnages privés de libertés, se révèlent à eux-mêmes.
Nous observerons d’abord que cette citation d’Anouilh nous propose la tragédie comme un genre violent et familial, où il y a l’absence de suspens et enfin que ses personnages sont privés de libertés et qu’ils passent aux aveux.

Tout d’abord, la tragédie est un genre violent. En effet, elle s’achève le plus souvent par la mort d’un ou plusieurs personnages de l’histoire. Dans Horace de Corneille, Horace tue avec sang-froid sa sœur Camille d’un coup d’épée. Les personnages sont quelques fois soumis à des passions qui les déchirent, comme nous le prouve Phèdre de Racine, où la femme de Thésée souffre physiquement de son attirance pour Hippolyte. Enfin, les différents protagonistes de l’histoire s’affrontent dans des scènes de conflits qui sont en général très violentes. Par exemple dans Andromaque de Racine, Hermione attaque verbalement Pyrrhus pour avoir manqué à ses