Formation Professionnelle en Ligne (2iE)
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Module 3 : Institutions Politiques Africaines et Internationales
Sujet: Dans le Magazine L’ENTREPRISE *, une publicité apparemment banale dit : « Refuser tout contact avec l’extérieur, c’est le meilleur moyen d’être tout petit à l’intérieur ». Et une autre stipule « C’est toujours des autres que l’on apprend ».
A la lumière de l’actualité, dites comment les actions collectives pourront elles faire entre les pays africains dans la troisième révolution industrielle, le capitalisme industriel et la révolution informationnelle.
Démontrez que si notre pays est notre patrie, l’intégration régionale est notre avenir.
*ENTREPRISE N°179 Septembre 2000

Dès les indépendances, certains pays africains pensaient pouvoir se développer sur la base de leurs ressources (humaines, agricoles, commerciales). Mais ce rêve fut de courte durée au regard de la mondialisation de tous les secteurs de l’économie. C’est pourquoi plusieurs organisations régionales ont été créées en Afrique dont la CEDEAO, la CEMAC dans le but de promouvoir la coopération et l’intégration.
Dans les lignes qui suivent, nous allons dire en quoi les actions collectives pourront elles faire entre les pays africains dans une révolution industrielle, informationnelle et dans un capitalisme industriel ? Comment l’intégration régionale peut-elle être notre avenir ? Mais avant tout qu’entendons-nous par ces deux publicités contradictoires ?

Pour mieux comprendre cette affirmation, il nous parait nécessaire d’élucider ces deux concepts que nous jugeons importants. Ceci étant « refuser tout contact avec l’extérieur, c’est le meilleur moyen d’être tout petit à l’intérieur » voudrait dire compter sur ses ressources propres pour se développer. Cela est une méfiance de l’ouverture aux autres Etats, un refus de coopération. Ce concept peut être fondé mais de façon temporaire. En exemple prenons les Petites et Moyennes Entreprises