Internationalisation : trois choix fondamentaux
Selon l'entreprise et son secteur, toute analyse traditionnelle de l'attrait d'un pays doit être pondérée à l'aide de critères culturel, administratif, géographique et économique, ce qui risque de peser dans le processus de décision (PEDRO PARADA)
L'internationalisation est un relais de croissance de plus en plus recherché par les entreprises européennes, qu'elles soient grandes, moyennes ou petites. Dans un tel contexte, il est capital d'analyser en détail les questions les plus importantes liées à l'internationalisation de l'entreprise. Celles-ci peuvent se diviser en trois grands volets. Où s'internationaliser ? Comment s'internationaliser ? A quoi s'attendre après ?
Au plan géographique, il faut évaluer deux points déterminants : le potentiel de marché actuel et futur, et la distance au sens le plus large, c'est-à-dire à la fois les distances géographique, économique, culturelle et administrative. En ce qui concerne les moyens de l'internationalisation, il existe plusieurs options, depuis l'exportation (indirecte ou directe) jusqu'à l'acquisition d'entreprises implantées localement. Avec des solutions intermédiaires, basées sur la coopération et les alliances avec d'autres sociétés. Le choix dépend en fait des conditions et des opportunités propres à chaque cas, aussi les entreprises combinent-elles souvent différentes stratégies de pénétration.
Au bout du compte, il y a des avantages concurrentiels ou issus d'un partenariat dont on ne peut disposer que si l'on travaille à échelle mondiale. Mais avant de pouvoir en profiter, il faut prendre des décisions dans trois domaines : la répartition des activités internationales, le transfert de compétences et les mécanismes de coordination mondiale.
Où s'internationaliser ?
On considère généralement que le choix du marché consiste à analyser un portefeuille de pays et, plus précisément, à identifier leur attrait relatif. Globalement, un pays est considéré