Intimidation
Trois conditions essentielles pour que ce soit de l’intimidation:
1) Répéter
2) Nuire
3) Pouvoir
Conseils pour l’éducateur :
1) Important d’agir avec une distance émotive ne pas oublier que si on ne l’a pas, on n’est pas une aide soit pour la victime, le témoin ou l’intimidateur.
2) L’empathie est en évolution même à l’adolescence.
3) Faut se souvenir qu’à un moment ou un autre, on a peut-être nous aussi
« écoeuré ».
Activités aidantes
1) Utiliser un dé rubik pour imager l’importance de la concertation : Parent, enfant, direction, éducateur, etc.
2) Dessiner le schéma d’un escalier.
Au bas, sur la première marche, nous y retrouvons l’estime de soi. Si l’enfant se sent aimé, apprécié et valorisé dans ce qu’il est, c’est beaucoup plus facile pour lui de faire face à l’intimidation.
Exercice 1: Utiliser un
. On demande à l’enfant (10-12ans) ce que nous pouvons acheter avec. Il doit imaginer qu’il a la même valeur que le 10$. On froisse le 10$ en disant des mots blessants et on le jette par terre. Quand je le reprends et le déplie, quelle est la valeur? Elle est la même. Il doit réaliser que sa valeur à lui aussi est toujours là.
Exercice 2 : Échelle de 0 à 10. Demander à l’enfant l’importance de cette personne dans sa vie sur une échelle de 0 à 10. Est-ce un ami ou une personne avec qui il aimerait jouer ? Quelle est sa réaction face à lui? Pourquoi a-t-il autant réagi pour une personne qui a si peu d’importance?
Sur la deuxième marche, il y a l’affirmation. Il y a plusieurs façons de s’affirmer par contre si tu réagis d’une façon hystérique ou le contraire, tu peux alimenter l’intimidateur. Il faut pratiquer.
Voici des exemples :
Exercice 1 : Donner une balle à l’enfant et lui dire : mange la balle. L’enfant redonne la balle en riant en lui disant : «Non, je ne la mangerai pas ». Toujours en gardant son calme. Le répéter.
Il ne faut pas oublier qu’ignorer fait partie de s’affirmer.