Into the wild
A la sortie du livre de John Krakauer Voyage au bout de la solitude-Into the wild, diverses et nombreuses réactions ont été entendues à propos de la démarche de Christopher.
Le garde forestier du parc d’Alaska, par exemple, jugeait que le garçon n’avait pas été suffisamment préparé physiquement et matériellement alors que d’autres soutiennent que Christopher était un athlète : il faisait du cross et était classé 3ème dans son Etat et sa catégorie. Il est vrai que Christopher n’avait pas de carte de la région où il se trouvait mais est-ce que cela n’aurait-il pas changé sa quête ? Il voulait se débrouiller par lui-même dans la nature, ce qui se justifie par la tenue de carnets dans le bus.
La période de l’autocar 142 a été la plus importante à l’égard de Christopher : en 110 jours (79 jours et le reste car il était bloqué par la rivière qui était en crue avec la fonte des neiges) il a pu se recueillir, faire une introspection et revivre les moments forts des 2 dernières années passé sur la route.
La plupart des gens qui le soutiennent dans sa démarche n’ont juste pas eu le cran ou le courage de faire ce qu’il a entrepris mais comprennent pourquoi il l’a fait. Qui n’a pas eu une fois l’envie de tout quitter, son boulot sa famille son monde, pour vivre comme bon lui semble ?
De plus on peut croire que sa démarche est égoïste : il laisse sans nouvelles sa famille, évite les relations et quand il en a il les met à distance. Pour lui, l’aboutissement de sa quête se trouve dans le Nord en Alaska où il pense pouvoir trouver le bonheur et la vérité ; il y a donc rien ni personne qui pourra l’en empêcher malgré les rencontres qu’il aura et les enrichissements qu’il obtiendra de celles-ci.
L’épisode du bus