Qui peut savoir mieux que moi mes sentiments ? Mes envies ? Seule moi connais ma pensée réelle alors qu'un autre individu croit savoir mais ne peut pas avoir la confirmation de mes sentiments ou de mes envies, sauf si je les lui confie. Autrui ne me cause donc aucun changement sur ma conscience. A part soi l'on fait appel à un psychanalyste, car ce dernier peut nous apprendre des choses sur soi-même. Il est certain que nous avons conscience de nous même, de notre propre être. Du point de vue cartésien, j'ai conscience de moi et de ma pensée. Je sais quand je pense, donc j'existe, donc je me connais comme personne d'autre ne me connais. De là découle la question : Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? Par le "mieux placé", on veut parler au sens propre du terme, c'est-à-dire le meilleur endroit du cosmos, ou alors au sens figuré, c'est-à-dire la possibilité d'être objectif, d'être critique. Peut-on donc prendre assez de recule pour pouvoir se juger soi-même et être "autocritique" pour réussir à ce juger comme un autre individu ? Dans un premier temps, on analysera le fait que je me connais mieux que qui conque, puis dans un second temps, le fait que je ne suis pas le mieux placer pour me connaître moi-même.
Différencier qui je suis de ce que je suis est essentiel. Les autres peuvent savoir ce que je suis, c’est à dire avoir la conscience de la catégorie à laquelle j’appartiens sans pour autant savoir qui je suis en d’autres termes qu’els sont mes sentiments, mon caractère, savoir tout ce qui constitue ma personnalité. La connaissance de soi passe d’ailleurs par une bonne connaissance de ce que l’on est puisque si notre point de vue n’est pas objectif cette connaissance de soi seras faussée.Ainsi nous en arrivons à nous demander si nous sommes les mieux placés pour nous connaître ? Cette question est a priori évidente et sans problème majeur, cependant quand nous nous y intéressons de plus près nous voyons bien que des obstacles se posent et