Introduction à Bergson
Mobilisme intégral et spiritualisme nouveau
Les 2 nouvelles thèses partent de celle de la durée.
La durée est d’essence psychique, il suppose la conservation du passé dans le présent, elle est donc en premier lieu la forme sous laquelle l’intuition perçoit la vie intérieure. L’esprit humain n’est que durée. La durée pure est l’étoffe-même de la vie psychique. Par suite, c’est dans cette durée individuelle et concrète que résident la personnalité et la liberté de chacun.
On a en soi deux « moi » qui correspondent à deux niveaux de la vie psychique.
La liberté est l’acte le plus significatif, la création du soi par soi. Un homme est libre psychiquement à condition d’appréhender sa durée intérieure. Ça lui permet d’appréhender sa liberté intérieure et ainsi de créer quelque chose.
En redéfinissant la durée il dégage un « mobilisme universel et intégral »
La durée implique la continuité, et s’oppose donc de fait à l’espace, le temps des horloges inclus. Ce dernier n’est qu’une représentation abstraite analytique qui le spatialise par la mesure, par opposition au temps pur, qui est dissocié des artifices analytiques de la science qui obscurcissent l’appréhension du temps-> c’est une variation qualitative, continue et irréversible, c’est une donnée immédiate.
Le spiritualisme est articulé autour du concept d’élan vital. On devrait dire vitalisme. C’est mis en place dans la nouvelle définition de la durée, à partir duquel il arrive à cette idée de vitalisme qui correspond à l’idée que l’homme est habité par une énergie créatrice, qui va transformer l’individu et éventuellement la matière qui l’entoure. -> L’homme est fait pour évoluer, c’est un élan vital qui le meut. Il fait ainsi l’apologie à la fois de la recherche et des artistes. C’est la dimension spirituelle de l’homme qui le permet de créer grâce à la liberté, et non pas simplement évoluer.
B. Comment lire Bergson ?
1. L’invitation bergsonienne.
On fait confiance au