Intéret de l'étude des langues ancienness
« -Tu prendras quoi comme option au bac ? Oh ben, sûrement le latin ! ». Combien y at-il de collégiens aujourd'hui qui répondraient avec une telle assurance ? Pas beaucoup. Pourquoi ? Certainement parce que, depuis plusieurs années, nous assistons à un phénomène inquiétant pour les défenseurs des langues anciennes : celles-ci sont méconnues. Faire du latin et encore mieux du grec cela semble réservé à un style de personne bien défini, à une sorte d'élite. Et pourtant n'est-ce pas admirable un collégien qui s’intéresse aux origines de sa civilisation, de sa langue ? Mais aujourd'hui cet argument porte-t-il face aux problèmes des milieux défavorisés, face aux difficultés auxquelles sont de plus en plus confrontés les jeunes de notre époque ? Nous sommes dans un siècle utilitariste et bien souvent nous avons bien trop de préoccupations en tête pour pouvoir s'intéresser à des savoirs qui semblent bien inutiles. C'est pourquoi nous nous interrogerons pour savoir quelles sont les compétences intellectuelles développées par l'apprentissage d'une ou plusieurs langues anciennes au collège. En étudiant la question, nous verrons que l'apprentissage du latin ou du grec permet au collégien de progresser en français, ce qui n'est pas négligeable à l'heure actuelle, mais aussi d’acquérir des compétences qui lui seront utiles dans sa future vie professionnelle, cependant il existe des conditions nécessaires à l'efficacité de cet apprentissage pour en surmonter certains obstacles.
Tout d'abord savoir parler et écrire sa propre langue ou la langue du pays dans lequel on vit est bien le principal. Depuis quelques années un grave problème se pose à l'éducation nationale : le niveau des français en orthographe et en grammaire a considérablement baissé. « Le nombre d'erreur (nombre de mots mal orthographiés ou de ponctuations erronées) a augmenté