Néanmoins, dans l’emploi et au delà, subsiste encore de fortes inégalités entre homme et femme. Désormais (en 2008), les femmes représentent prés de la moitié de la population active (48%), 66% d’entre elles sont actives contre 75% des hommes. Mais les emplois féminins restent très concentrés, en priorité dans des secteurs qui sont très directement liés aux socialisations féminines. C’est ainsi que 50% des emplois féminins se concentrent dans 14% des catégories professionnelles seulement : agent d’entretien, enseignant, employé administratif ou d’entreprise, vendeuse, aide ménagère, secrétaire, infirmière… A contrario, l’industrie emploi plus de 3 hommes sur 10 contre une femme sur 10. Et, sorte d’effet miroir, 3 femmes sur 10 travaillent dans les domaines d’éducation, de la santé, de l’action sociale contre moins d’un homme sur 10. Cette concentration de l’emploi féminin, est aussi inégalitaire d’un point de vue des revenus puisque l’emploi des femmes est a plus de 70% concentrées dans des secteurs à bas salaire (grande distribution, restauration, service a la personne). Les écarts de salaires entre hommes et femmes bougent en réalité très peu ces dernières années et les chiffres de l’INSE de 2008 montre que l’écart de salaires nets moyens mensuels restent globalement de l’ordre de 23% entre hommes et femmes, toute chose égale par ailleurs, pour des salariés a temps pleins, effectuant le même travail et ayant la même qualification ; l’écart s’élève a 27% chez les cadres et dans le secteur de service l’écart monte même a 30%. On le voit même au plus haut niveau professionnel, l’inégalité est encore à l’œuvre sous l’effet notamment du mécanisme dit : « du plafond de verre », qui désigne cette barrière invisible qui empêche la promotion des femmes, sans pour autant être jamais explicite, cela tient au fait que d’une part, pour l’accès aux fonctions les plus élevées, la promotion s’opère par cooptation, des hommes issus des mêmes filaires d’excellence scolaire se