Jazz
du terme français jaser (discuter, palabrer)1, en référence aux rythmes et au mot phrasé ou en référence à la réflexion « Ça va jaser »[réf. nécessaire] que pouvait inspirer la crainte des conséquences des concerts de jazz sur le voisinage ; du nom de musiciens (comme Chaz Washington) ; de l'argot avec des connotations sexuelles (jizz) ou qui indiquent l'énergie ou la force ; du jasmin que l'industrie cosmétique française avait utilisé dans ses parfums, qui étaient vendus à La Nouvelle-Orléans (une théorie de Garvin Bushell) ; d'une déformation du chassé ou chasse-beau, figure du cakewalk (danse du gâteau, à la mode au xixe siècle) ; des racines africaines comme le mot bantou jaja (« danser », « jouer de la musique »), sur le terme africain jasi (« être excité », « vivre à un rythme rapide, sous pression ») ;
Jaiza (« son lointain des percussions »). La dernière appellation viendrait de certaines tribus indonésiennes qui appelaient « jaze baqti » une musique rythmée.
Le nom donné aux jazzmen2 vient du surnom donné à ceux qui fréquentaient les prostituées de La Nouvelle-Orléans, dont l'habitude était de se parfumer au jasmin, dont ils exhalaient l'odeur après les ébats3.
Les prostituées de la Nouvelle-Orléans sont appelées « jazz-belles » en argot cajun, en référence à la Jézabel biblique4.
Les recherches de Gerald Cohen indiquent que le mot apparaît pour la première fois sous la plume de E. T. « Scoop » Gleeson dans le San Francisco bulletin en mars 1913. La plupart des historiens penchent cependant sur le fait que ce mot est apparu pour la première fois dans le Chicago Herald du 1er mai 19165 Il appartient au jargon du baseball pour désigner l'énergie d'un joueur. Le mot aurait été employé pour