Je Ne Sais Ni Lire Ni Crire
FRANCS-MAÇONS DE RITE ECOSSAIS ANCIEN et ACCEPTE
ORDO AB CHAO
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An Nom et sous les Auspices de la
Grande Loge de France
LIBERTÉ - ÉGALITÉ - FRATERNITÉ _____________________________
VM et vous tous mes Frères en vos degrés et qualités
La planche présentée ce soir s'intitule :
"Je ne sais ni lire ni écrire, je ne sais qu’épeler"
R L 931 « Le Trait d'Union »
Or de Sau lx-Les-Chartreux And BON
Le 26/03/6015
Je ne sais ni lire ni écrire, je ne sais qu’épeler.
Cette affirmation est paradoxale. Si je ne sais ni lire, ni écrire mais que je ne sache qu’épeler je suis dans l’incapacité de le dire. Ainsi sera justifié mon état de silence.
Ainsi ne pouvant « ni lire ni écrire », il me reste le recueillement, l’écoute et le travail pour atteindre le sens de la lettre qui me fait défaut.
Dans l’expression « je ne puis qu’épeler », je présente mon état d’homme en devenir. A trois ans, l’apprenti est dans le silence, il est incapable d’en témoigner, il sait cependant qu’il ne sait pas.
J’ai trois ans, c’est l’âge auquel la plupart des enfants passent de l’innommé, l’inconscience, au nommé, le conscient. Il devient acteur de sa construction. Dès sa naissance, l’enfant prend possession de son corps, il découvre peu à peu ses possibilités, il écoute et apprend à parler.
Au travers de mon initiation, des épreuves subies, je me place au rang de cet enfant de trois ans, ne connaissant rien du monde dans lequel je viens de rentrer. Comme l’enfant, je dois découvrir ce monde et m’y intégrer.
Mais déjà là, n’est-ce pas une forme de savoir qui m’invite à me mettre sur ma voie ?
N’est-ce pas une invitation à écouter ceux qui savent ?
Lire est donc une faculté culturelle, acquise essentiellement par le cerveau, avec comme outil un ou plusieurs des cinq sens. Cette faculté, c’est la transformation d’une réalité externe, en réalité intérieure avec ce qui l’accompagne, d’émotions et d’images. J’observe