Je ne sais pas
L’humaniste apparait durant le XVe siècle, c’est un homme cultivé, ouvert à toutes les connaissances et plaçant de ce fait l’homme au centre de toutes les préoccupations. A partir de ce postulat comment ces hommes ont-ils acquis cette condition.
Comme le préconise Pantagruel à son fils, il doit s’ouvrir aux connaissances des arts libéraux, aux langues, aux sciences, à l’astronomie pour comprendre ce qu’il l’entoure. Il l’invite à étudier des auteurs de l’Antiquité, Platon, Cicéron car leurs questionnements remettent en cause les valeurs dogmatiques véhiculées durant le Moyen-âge.
Cette éducation choisit, permet à l’individu de se construire, affirmant leur foi dans l'être humain qu'ils mettent au centre de leurs préoccupations et dont ils recherchent l'épanouissement. L'humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre-arbitre. Ces hommes lettrés comprennent l’importance de la diffusion d’où la réflexion d’Erasme demandant la traduction de la Bible dans toutes les langues, ainsi c’est la reconnaissance de la diversité mais aussi l’accessibilité aux hommes non clercs.
Cette diffusion trouve également écho, en 1450 par l’innovation de Gutenberg : l’imprimerie à caractère mobile. C’est une véritable révolution du livre qui commence. Le public s'élargit bien que le livre reste encore coûteux. Le savoir, détenu jusque-là par les gens d'Église, se répand, en ville, parmi les bourgeois, les nobles et les étudiants. Ces derniers disposent désormais de plusieurs éditions, des textes anciens. Ils peuvent comparer et critiquer les différentes traductions. Ils peuvent aussi s'affranchir de la tutelle professorale et penser par eux-mêmes. Ils n'ont plus besoin d'apprendre par cœur des informations accessibles dans les livres. Ainsi l'Église n'est plus la seule à diffuser la culture religieuse. Le livre imprimé devient un facteur de diversité intellectuelle par la diffusion d'idées