Je suis malade...
Après avoir abordé dans ses études et pendant les cours énseignés à l’Université d’Ètat de Tiraspol ( avec le siège à Chișinău ), Tatiana Butnaru à etudié par l’intermediaire d’une grille mythologique la poesié de Bessarabie d’après-guerre, élaborant elle-meme un requeil de vers écris dans les habitudes folcloristiques et imprégnés avec des suggestions musicales balladesques. L’auteur n’a pas l’intention de s’intégrer dans la pléiade de poètes de Bessarabie, son intention acquiert plutôt une valeur confessionelle, et d’externalisation de la voix intérieure, d’où les formes balladesques, imniques et de priére. La poésie, dans la vision de Tatiana Butnaru, signifie la vie et c’est pourquoi ses vers rélèvent des fragments d’âme, traduites dans un langage accesible, élégant et sans prétentions. L’auteur est réticente aux acquisitions de lyrisme postmoderniste, et reste fidéle à une stylistique traditionaliste. Au centre d’atténtion il y a les problemes d’égo, avec ses désirs et ses souvenirs, situés dans la transcendence. Par l’intermédiaire d’une notation confessive, on transmet le désir de l’égo lyrique de rallier le substratum cosmique de son existence, métaphorisé par l’image de la neige. Parmi la neige vole la nostalgie incomplète, débris de reves et des éspoirs. La nostalgie est le leitmotif de la poésie de Tatiana Butnaru, c’est “une pluie épaisse” où “ la neige comme dans la premier jour”. La coulee peineuse et millénaire, suggere d’un coté la gradation des sentiments et de la mémoire, d’un autre coté, par les rapports qu’un instaure entre les hauteurs d’où ils viennent et le tellurique, suggére la tentation des origines du regard vers l’archétipalité, vers la matrice ethnique du people roumain. Le point cible de la duration lirique est d’attendre un “ millénaire crucifié”, “millénaire apocaliptique”, “millénaire confundu dans l’oubli”, par lequel on produit le salut de l’égo lyrique de l’existence