je n'ai pas compris ...
« Dévorer un livre » comporte ici une nuance plutôt dénigrante. Je l’ai lu… vite. Je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même: attirée par la photographie de la couverture et prématurément captivée par le thème: les vampires. Ces créatures revêtent le plus grand intérêt dans ma bibliothèque. Il était exclu que cet ouvrage n’y trouve pas sa place.
Il s’agit d’une véritable dénaturation du mythe. C’est ramener l’ours polaire au statut de nounours en peluche, c’est la banalisation du mal. Il faut être sacrément sûr de soi pour blanchir une telle figure. Une histoire d’amour entre une humaine et un vampire.. D’accord.. Pourvu que le gars aux dents pointues ne soit pas ramené au rang de simple mortel et qu’il la morde!! C’est une ode à la chasteté, à l’abstinence. C’est pourquoi cet ouvrage est destiné aux jeunes… Personnellement, au lieu de considérer cette nouvelle optique du vampirisme en véritable innovation, j’y ai vu une désacralisation d’un mythe. Je suis déçue et outrée.
Je n’ai pas pu savourer les lignes, elles ont été absorbées parce qu’elles devaient l’être et non pas parce qu’elles se sont laissées désirer. Comment un amour si marginal peut-il être si facile. Au temps où les vampires étaient considérés comme les seules bêtes défiant la mort, la sexualité, le cannibalisme, on assite ici au doux miroitement des prunelles de deux « innocents » (mon oeil!).
Ce n’est pas de la science fiction, c’est du roman à l’eau de rose pour futurs adolescents.
C’est ici le premier volet de la saga Fascination. Il en reste trois.. que je lirai et j’espère que les mots évoluent avec les personnages parce qu’on frôle le bonbon à la fraise alors que nous devrions baigner dans la perfusion.
L’auteure a débuté son oeuvre avec le dessein de mettre sur papier les premières trames