Jean revoir et maupassant
Montesquieu Voltaire Jaucourt
Ces trois documents sont des textes appartenant à la littérature du 18e siècle ; ils abordent tous les trois le thème de l'esclavage et essayent tous les trois de différentes manières de dénoncer l'esclavage.
Le premier texte est un extrait du livre 15 « De l'Esprit des Lois » de Montesquieu, publiait en 1748, et dans lequel il tente d'analyser comment le climat, les mœurs, l'économie, les lois ont influé sur les différents régimes politiques qui se sont succédés dans l'Histoire.
A première vue on dirait un texte raciste et esclavagiste, en réalité, on est dans l'ironie. Montesquieu énonce tous les arguments avancés par les esclavagistes (arguments économiques, religieux, racialistes, historiques...), en les caricaturant pour en montrer l'absurdité.
Cette ironie est perceptible dans la formulation du début (« si j'avais à soutenir...) qui introduit une prise de distance. Le texte invite aussi à un effort intellectuel. Ce que Montesquieu dit, signifie en réalité l'inverse. On est ici dans un registre Ironique, mais aussi Polémique.
Le second texte est extrait de Candide de Voltaire, écrit en 1759 : c'est un conte philosophique dans lequel Candide, personnage naïf en début de texte, apprend combien le mal dirige le monde.
Voltaire choisit ici la fiction avec son nègre de Surinam. L'argumentation est plus efficace car c'est plus direct, on est confronté à la réalité de l’esclavage avec un personnage.
L'émotion est mis en avant dans ce texte (les larmes de Candide par exemple), mais en même temps, on n'est pas complètement dans le pathétique: le nègre de Surinam reste très calme, et il a un regard critique et ironique sur sa condition et a conscience de la réalité de l'esclavage. On est dans un registre Polémique.
Le troisième texte est un article extrait de l'Encyclopédie, ouvrage auquel ont participé de nombreux philosophes des Lumières entre 1751 et 1772.
L'argumentation de Jaucourt est encore plus