Ensuite, à travers ce même extrait, les auteurs sèment des obstacles qui éclaboussent et tâchent l' idéal féminin poursuivis par les personnages de Donalda et Blanche. D'une part, Donalda dépasse le cadre de ses fonctions. D'ailleurs, par cette phrase « [Elle] travaill[e] sur la terre au temps des semailles et des récoltes. » nous démontre qu'en s'acquittant de ces tâches elle s'écarte de son champ d'exercice qui est de voir à l'ordre matérielle et par le fait même entâche l'objectif visé. D'autre part, la jeune femme cède à l'abattement. En effet, submergée par le flot des difficultés, ne pouvant maintenir sa tête hors de l'eau, n'ayant plus la force necesseraire de se battre contre les intemperies, Donalda se laisse aller à la dérive en attendant le repos eternel,demontré par cette citation,« Et la pauvre bête se tu [e]. » éloignant définitivement hors de sa portée le titre de l'ideal féminin. Dans le même ordre d'idée, l'impossibilité d'avoir des enfants nuit considérablement à Blanche. En premier lieu, l'union de deux êtres à cette époque vise a priori la maternité, or ne pouvant mettre des enfants au monde dû à son âge avancé, demontré par cette citation, « elle avait passé l'âge d'élever une famille. » L'Acayenne par la force des choses doit s'avouer vaincu. En second lieu, l'absence du don qui consiste à savoir faire regner l'harmonie et la paix au sein de la famille aussi bien que faire regner l'ordre matérielle confirmé par les paroles de Didace: « L'Acayenne avait-elle le don? Didace [fait] signe que non.» démontre definitivement que Blanche ne possède pas tout ce qu'il faut afin de faire partie de cette précieuse liste où figure celles qui sont parvenues à l'idéal féminin. Tout compte fait, malgré leur courage, leur détermination et des aptitudes hors-nome, une chose manquait à ces deux femme la perfection.
Finalement, on peut donc dire que les personnages de Blanche et Donalda ne prônent pas l'idéal féminin du terroir. Premièrement, nous avons pu