Mme de grancey
Monsieur,
Je vous rédige cette lettre pour vous notifier ma contrariété face à votre essai, Emile ou De l’éducation, Live V. Je n’apprécie guère le jugement inopiné que vous défendez vis-à-vis des femmes. Vous émettez au début de cet essai, je cite « la femme…puissance » mais je vais vous dire monsieur rousseau, nous les femmes, sommes loin d’être a votre portée et de plus avec cette vision macabre et impropre a notre nature. Vous les hommes, nous empêchons de goûter a la participation citoyenne et ceci pour quel motif dites moi ? Etant donné que la force de votre poing serait mieux appliquée ? Que de foutaise ! Vous nous dévalorisez tandis que vous cédez à nos charmes féminins. L’esprit féminin manque aux lois et ampute l’humanité de la moitié de sa capacité. Comme vous mon cher, nous parlons culture, littérature et même politique. Notre destin Mr rousseau, je vous envoie désolé, n’est pas de nous marier et encore moins d’être soumises a nos tendres époux. Plus loin dans votre texte ligne 20 21 je constate cette futilité, vous dites « la seule…Seconder la nature » mais peut-on parler de qui seconde qui lorsque des arriérés ne disposent ni de savoir-vivre ni de courtoisie. Je ne vous laisse pas sans vous dire que vos méninges manquent de réflexion. Homme, es-tu capable d’être juste ? C’est une femme qui vous en fait la question, tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dites-moi, qui vous a donné l’autorisation d’opprimer mon sexe ? Vous force ? Vos talents ? Quels talents ?
Je vous prie de bien vouloir croire, Mr Rousseau, mes honorables