Jojo project
Un an après le lancement, c'est déjà un vrai succès, et Matthieu a accepté de bon cœur de répondre à toutes les questions que je me posais sur le sujet. Ici, il ne s’agit donc pas de faire fortune, mais de monter un business, viable, tout en produisant des résultats sociaux et environnementaux tangibles et quantifiables, et c'est pourquoi ce projet a été un des premiers auquel j'ai pensé:
Bonjour Matthieu, alors sur le site, il est écrit que Chris s’occupe de la communication et que toi tu gères la partie financière. Et pourtant aujourd’hui, c'est toi qui fais la com' on dirait ! Peux-tu nous présenter le projet jojo ?
Et bien, presque jour pour jour (interview du 5 juin 2011), cela fait un an que nous avons commencé à vendre nos chaussures. Mais avant d’en arriver là, il a fallu 9 mois de travail, de préparation, et on a parfois rencontré de grosses difficultés ! Nous sommes allés au Brésil pour essayer la production des chaussures, et nous avons commencé là-bas avec quelques échantillons. Malheureusement on s'est vite rendu compte que le producteur n'arriverait pas à suivre...
Oui justement, sur le site vous parlez du Brésil, mais si je ne me trompe pas, vous produisez désormais en Chine?
Oui, tout à fait. Au début on ne voulait pas entendre parler de la Chine, fabriquer des chaussures à « 3 euros 50 », cela ne nous intéressait pas... Quand on a eu des difficultés avec le producteur au Brésil, on a failli abandonner. Mais par chance, on a rencontré un