Julien stendhal, le rouge et le noir
Vers le dénouement sorel dit "jai agi selon les convenances du temps ». Peut-être mais c’est d’autant plus criminel que de ne pas avoir fait le choix de mettre son énergie à agir honorablement et faire preuve d'abnégation. Il aurait été, ironie du sort, tout aussi difficile de s’élever en parangon de vertu que de choisir la voie qu’a choisi notre …afficher plus de contenu…
Nous suivons ainsi son évolution durant ce livre. Julien Sorel brille souvent par ses maladresses, ce qui donne au récit une allure comique. Même s'il est parfois naïf, le personnage a lui-même conscience de ses erreurs, comme lorsque son « esprit vif » ne l'empêche pas de faire une « sottise » devant Mme de Rênal au début du chapitre 16 : « Il fut gauche et s'exagéra sa gaucherie. Madame de Rênal la lui pardonna bien vite. Elle y vit l'effet d'une candeur charmante. » Face au marquis de La Mole, ses manières trahissent aussi sa méconnaissance des convenances. Pour autant, l'intelligence et l'exceptionnelle mémoire de Julien Sorel lui permettent d'évoluer tout au long du roman. Il gagne peu à peu en aisance et en confiance. Il est pour cela aidé par