Kant. anthropologie du point de vue pragmatique i, 1.

528 mots 3 pages
Introduction : Thème : La conscience de soi. Thèse : La conscience de soi donne sa dignité à l’homme. Plan : 1/ La possession du « je » est un privilège humain. 2/ La conscience de soi est un acte de l’entendement. 3/ Dire « je », chez l’enfant, marque le passage à la pensée.

1/ La possession du « je « est un pouvoir. Fonction du « Je » : le « Je » est la condition de possibilité de toute représentation. La représentation suppose la conscience, car il n’y a de représentation que pour un sujet conscient. La conscience de soi se constitue comme pouvoir d’unification, de synthèse. Le « je » est transcendant. C’est-à-dire qu’il est supérieur aux choses. Il est aussi, dans le langage de Kant, transcendantal (il est indépendant de toute expérience). Il est donc différente du « je » empirique (qui est saisi dans l’expérience sensible). C’est pourquoi, par ce pouvoir, l’homme est une personne. L’homme est une conscience de soi qui subsiste, en dépit des changements. Il assure l’unité à travers la pluralité des expériences. Il se représente comme un sujet unique et permanent. La conscience de soi est donc bien ce qui élève l’homme au-dessus de la nature. Ici, la personne s’oppose aux choses et à l’animal. Ce dernier est dépourvu de raison, quant aux choses, elles sont relatives, n’ont pas de dignité, seulement un prix.

2/ La conscience de soi est un acte de l’entendement. Il se peut que des langues ne possèdent pas, dans leur structure grammaticale, le « je ». Elles ne peuvent néanmoins se dispenser de penser le « je ». Penser le « j » est la condition de la pensée. Est la condition du langage. En réalité, le langage ne sert pas à penser, il a pour fonction de penser. Il est un acte de l’entendement. L’entendement est défini comme la faculté de créer des concepts. C'est donc une faculté active. L'Entendement permet la synthèse du divers, c’est-à-dire l'unification des données de l'intuition sensible en les ordonnant.

3/ Dire « je », chez

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