« Qui suis-je? » à première vue une question facile à laquelle tout le monde répond en donnant son identité civile, cela suffit-il à me définir? Je ne pense pas. Dans ce cas puis-je arriver à une réponse? Si oui sera-t-elle convenable, entière? Il existe beaucoup d’avis différents sur le sujet en se référant à l’avis de Descartes, Leibniz, Freud et Pascal et en recoupant leurs idées, leurs opinions on peut voir les limites de chacune de leurs théories et se forger une opinion qui nous permettra d’apporter une réponse à la question: puis-je me connaître totalement et parfaitement, en toute transparence?

Descartes a dit « cogito ergo sum » ; « je pense donc je suis » pour en arriver à cette conclusion il a appliqué la méthode du doute qui consiste à douter de tout pour arriver à une vérité absolue, indubitable. Il a donc commencé à douter de ses sens car ils pouvaient se révéler trompeur, il douta de son corps et en arriva même à douter des mathématiques. À force de douter de tout ce qui l’entourait lui vint cette évidence que s’il pouvait douter il fallait bien qu’il puisse penser car douter est penser il est donc « une chose pensante » et déclara « je pense, donc je suis ». Dans ce cas est-il envisageable de définir ce « je », ce moi par mes pensées ou plutôt par la façon par laquelle j’arrive à ses pensées?

Donc par le raisonnement qui me fait arriver à ces pensées. La raison étant l’âme je pourrais donc me connaître par mon âme si l’on en croit Descartes « l’âme est plus facile à connaître que l’esprit ». L’âme étant la raison et la raison amenant la vérité je pourrais donc connaître la vérité sur moi, mais serait-elle totale et exacte?

Nous sommes donc des choses pensantes et nous sommes conscients de nos pensées. Intéressons nous donc à cette conscience, conscience qui représente notre pensée et la pensée est l’essence même de l’Homme, elle est la chose par laquelle « je suis ce que je suis ». Donc la pensée est conscience et même conscience de soi.