Kant, critique de la raison pure , du principe de la distinction
Nous retenons de celle-ci que les concepts sont purs et non empirique, qu’ils appartiennent non à l'intuition et à la sensibilité, mais à la pensée et à l'entendement. Ces concepts sont élémentaires, distincts des concepts généraux et englobent tout le champ de l'entendement pur. Ainsi, lorsque Kant écrit « L’analyse transcendantale a donc cet important résultat de montrer que l’entendement ne peut jamais faire apriori qu’anticiper la forme d’une expérience possible, en général » (l. 48-50) il faut d’abord comprendre sous « entendement » l’ensemble de son contenu (les fonctions logiques, les catégories). Celui-ci est a priori il ne provient pas de l’expérience. Seul, il fonctionne qu’a priori, sans rapport à la sensibilité donc il ne peut connaitre par lui-même le divers de l’intuition car cela relève de la sensibilité et là n’est pas sa nature. Par lui-même il peut seulement « anticiper » autrement dit il peut, …afficher plus de contenu…
» Les phénomènes sont une « dégradation » des choses en soi. Par les phénomènes donnés dans l’intuition nous connaissons alors une infime partie de ces noumènes mais nous ne pouvons jamais avoir affaire à eux-mêmes, ces choses en soi qui forment toutes nos représentations. C’est sur ce point que Kant se distingue de toute la tradition de l’ontologie dogmatique : « Ces principes sont simplement des principes de l’exposition des phénomènes et le titre pompeux d’une ontologie qui prétend donner, des choses en général, une connaissance synthétique a priori dans une doctrine systématique » (l. 53-56). Cette ontologie – à entendre derrière ontologie la science des principes de l’objet en général- prétend déterminer un objet en