Khôlle aliénation/sujet
Définir l'homme comme sujet c'est poser : qu'il est doté d'une identité : il est un JE qu'il est en situation de maitrise par rapport à lui-même ( cause de ses pensées et de ses actes) et par rapport au monde (connaissance théorique et domination technique) qu'il est donc LIBRE (doté d'autodétermination) Cette maitrise de soi et du monde lui sont conférés par la conscience et la raison (définir l'homme comme sujet c'est dire que son essence réside dans la conscience et dans la raison) Ainsi refuser cette définition c'est poser que l'homme est soumis, aliéné, dans ses pensées et dans ses actions à des causes qui échappent à sa volonté. L'aliénation : se croire maitre de ses pensées ou ses actes alors qu'on est déterminé sans le savoir par des causes extérieures. Elle remet en cause le privilège illusoire accordé à la conscience et à la raison, c'est poser le prb de la Liberté : il a l'illusion de penser ou d'agir de lui-même alors qu'il ignore les facteurs qui agissent sur sa volonté, ses choix ne seraient donc pas libres mais les effets des causes extérieures
Ainsi n'existe-il pas des déterminismes cachés, ignorés de la conscience ?
1 Le libre arbitre : une illusion de la conscience.
2 L'hypothèse d'un inconscient psychique
3 Les déterminismes sociaux et historiques
I Le libre arbitre : une illusion de la conscience
Spinoza (1632-1677) : le libre arbitre est une illusion de la conscience.
Les hommes croient vouloir librement, être le principe de leurs pensées et de leurs actes => Je fais ce que je veux, je pense ce que je veux. Alors que ceux-ci dépendent en réalité de causes qui échappent à leur conscience.
Ex : les passions « un jeune garçon croit vouloir se venger si il est irrité », les effets de la boisson « un ivrogne croit dire par une décision libre ce qu'ensuite il aurait voulut taire »
Nos pensées et nos actions ne sont pas déterminées par le libre décret de notre volonté, mais par des causes