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aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa- aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa- aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaUn premier ministre sur la corde raide, des ministres à l'affût et un président plus que jamais insondable : c'est dans un climat singulier que le gouvernement s'apprête à passer les fêtes, après le lancement de la réforme fiscale le 19 novembre par le premier ministre. « , Jean-Marc Ayrault a créé une respiration, comme une chandelle au rugby après laquelle tout le monde lève la tête en l'air, dit un conseiller ministériel. Le problème, c'est quand le ballon retombe… » Voyage au cœur d'un exécutif au bord de la crise de nerfs.
« Où on va ? »
« Il ne faut jamais s'attaquer à la citadelle de Bercy sans être sûr et certain de la conquérir. » Le conseil est adressé au premier ministre par un élu socialiste pourtant peu soupçonnable d'accointance avec la technostructure du ministère de l'économie. Il y a à peine quatre semaines, le premier ministre lançait, seul contre tous ses ministres et en forçant la main au chef de l'Etat, sa « remise à plat » du système fiscal. Torpillée par Bercy, critiquée par plusieurs poids lourds du gouvernement, asséchée par François Hollande, la révolution fiscale rêvée par Matignon a aujourd'hui la tête sur le billot. Plus M. Ayrault répète qu'elle « ne sera pas enterrée », plus les socialistes entendent une oraison funèbre.

Dans le même temps, la mise en ligne inopportune sur le site Internet de Matignon d'un rapport sur la politique d'intégration a constitué le coup de grâce pour le premier ministre. Aussitôt, tous ceux qu'il avait humiliés ou heurtés en partant seul à l'offensive lui ont présenté l'addition. Manuel Valls, Laurent Fabius, Claude Bartolone ont publiquement fustigé l'initiative. Tous trois ont un point commun : ils s'étaient vus à Matignon, certains que le départ de M. Ayrault n'était plus qu'une question de jours.

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