Intro : A l'inverse des personnages du conte ou de l'épopée, nous pouvons facilement nous identifier aux personnages de roman. Bien plus humains, ces personnages ne sont confrontés à des créatures mythologiques, mais à divers épreuves de la vie qu'ils doivent surmonter tant bien que mal. Ils pensent et agissent selon leur personnalité et ont un profil psychologique précis. Nous allons tenter de démontrer que ces héros peuvent tout aussi bien être des personnages maléfiques ou des anti-héros que des personnages bienveillant, accomplissant des faits héroïques en évoquant les avantages qu'ils présentent chacuns.

I) Le héros dit positif

A)Le héros de roman dit positif est un personnage hors du communs. L'une de ses premières utilités serait de nous faire rêver, de nous imaginer dans le même cadre spacio-temporel que lui, à ses côtés, ou même à sa place. Il peut être doté de plusieurs qualités humaines poussées à leur extremum, tel que la princesse de Clèves, qui associe beauté exceptionnelle et valeurs morales. Ces personnages peuvent aussi se démarquer par leurs actes, comme Phileas Fogg, ayant fait le tour du monde en quatre vingt jours en surmontant de multiples obstacles ou encore Sherlok Holmes, résolvant de nombreux crimes et faisant part d'un grand charisme.

B)Avant d'être un être exceptionnelle, ce type de héros est avant tout un modèle. Le fait que ce personnage soit bénéfique et incarne des valeures positives nous invite à lui ressembler, à penser comme lui. Ses actions peuvent également nous faire adhérer à ses idées : ainsi, Robin des bois, en donnant aux pauvres ce qu'il vole aux riches, nous incite à mieux répartir les richesses. Gargantua est le parfait exemple d'un modèle tout publique : en racontant l'histoire d'un géant, Rabelais nous parle dans le chapitre 21 de l'oeuvre, des bienfaits d'une éducation dynamique du corps et de l'esprit, justifiant le proverbe humaniste « un esprit saint dans un corps saint ».

Ces personnages, bien qu'